Comment l’Humanisme peut-il combattre la barbarie ?

1- BARBARIE ET HUMANISME : DES PRODUCTIONS HUMAINES .

C’est un fait avéré que l’Inhumain fait partie de l’Humain et que l’humanité se construit sur une animalité fondamentale. « Homo homini lupus », « l’homme est un loup pour l’homme » ! Surenchérissant avec quelque humour sur le philosophe, un primatologue moderne s’est indigné que l’on fût si peu charitable à l’égard …du loup , lequel ne se comporte pas vis-à-vis de ses congénères comme l’homme avec ses semblables !!

Partout où il a vécu et quels que soient les siècles, l’homme a généré de la barbarie. Reconnaissons aussi que chaque fois que le barbare a daigné montrer son visage, il a toujours trouvé sur sa route l’humaniste pour le dénoncer ou même le défier. Mais l’histoire dramatique de cette coexistence manifeste le plus souvent le triomphe du premier sur le second. C’est que la barbarie a toujours su se gagner la complicité du pouvoir , en qui elle flattait le goût de la puissance, l’ambition personnelle, l’égoïsme et la cupidité.

C’est pourquoi le Désordre barbare demeure, en dépit des efforts de la Civilisation. Mais l’Humanisme ne renonce pas pour autant à l’espoir d’instaurer un monde de liberté, de justice, d’égalité, de tolérance et de fraternité. Le combat reste engagé , aujourd’hui plus que jamais, où l’un et l’autre trouvent encore à se mesurer dans des espaces et sous des formes très différentes.

2-L’HUMANISTE DE NAGUERE : UN COMBATTANT AUX MAINS LIEES

Pendant des siècles, l’humaniste occupait une situation délicate, voire périlleuse, au sein de la société. Il faisait figure, en effet, au yeux de l’ Autorité en place, de « dérangeur » de l’ordre établi , de parasite « inquiéteur », voire de provocateur dangereux.

Il ne se contentait pas , en fait, de distiller des idées nouvelles ; c’était aussi un homme de terrain qui hésitait peu à monter au créneau, faisant de sa plume et de sa voix des armes redoutables –et redoutées.

Ce franc-tireur militant avait pourtant des adversaires extrêmement puissants: le Despotisme politique, la tyrannie de l’église, le culte du Privilège ancestral. Il devait aussi compter avec un handicap qui n’était pas des moindres : l’Inertie séculaire d’un peuple jugulé par la misère, l’ignorance et l’analphabétisme.

Telle fut la condition des humanistes français pendant trois siècles, depuis la Renaissance jusqu’à la Révolution de 89/ Ecrivains engagés et courageux mais qui étaient constamment traqués par une Censure impitoyable. Et malgré leur art, leurs artifices et leur ingéniosité, il n’étaient pas toujours à l’abri des pires ennuis.

-3- LES CONQUETES DE L’HUMANISME

Qu’a-t-on gagné à cet incessant , difficile et inégal combat ? Peu et beaucoup à la fois.

Peu, car l’humanisme n’a mis fin ni aux guerres, ni aux massacres, ni aux injustices, ni à la misère. L’homme ne semble n’avoir rien appris ni des leçons des humanistes, ni des déchaînements dévastateurs qui ont endeuillé les mémoires.

Force nous est de reconnaître que notre XX° siècle a montré dans la Barbarie une invention et un savoir-faire inégalés, et il faut bien constater qu’au seuil de notre XXI° siècle, la virulence des fanatismes, la violence des guerres civiles, l’aveuglement des passions politiques restent prometteurs du pire !!

Et pourtant, nous ne pouvons nier les importants et nombreux acquis dus aux efforts obstinés de ces combattants pacifiques que furent les humanistes, ces hommes qui, en dépit de tout, ne voulaient pas désespérer de l’Homme.

Au milieu du chaos barbare qui le submergeait, l’humanisme a eu l’immense mérite de poser les bases d’un Ordre nouveau , qui allait préparer la naissance d’une Ere de progrès humain et social. Cette ère est celle de la Pensée libre et de la Parole critique ;elle est celle qui bannit l’illettrisme et le préjugé ; celle où la Démocratie a vu le jour et où ont été dénoncées les inégalités sociales ; celle de l’abolition de l’esclavage ,celle qui a fait du Travail une activité d’homme libre. Cette ère fut celle , enfin, de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme.

Peut-être, la plus grande gloire de l’humanisme fut-elle de délivrer l’humanité du fléau d’un théocentrisme propre à légitimer le désordre d’une société fondée sur les abus et le privilèges. L’Homme n’était plus cette créature divine dont « on » décidait du sort selon les arcanes d’une Providence capricieuse et toujours favorable au Pouvoir.

Une véritable révolution spirituelle allait ainsi s’opérer : l’Humain se substituait au Divin. Le Sacré se déplaçait du Ciel sur la Terre . Désormais , l’Homme seul avait droit de cité. Un nouvel âge était né, celui de la Laïcité.

« Regrettera qui veut le bon vieux Temps…

Et le jardin de nos premiers parents….

…Le Paradis terrestre est là où je suis » !!!

L’ironie voltairienne souligne bien ici la grande espérance de l’Humanisme moderne.

4- LA BARBARIE MODERNE : UNE FAUSSE CULTURE

Depuis la fin du XVIII° siècle, nous assistons à un renversement de situation notoire. L’Humanisme est sorti de la clandestinité et a acquis une légitimité que personne ne conteste. Egal à lui-même dans ses idées et ses valeurs, il poursuit son œuvre de progrès à visage découvert. Plus même. Il s’est acquis une forme de popularité que nos philosophes des Lumières , toujours en butte à la Censure, n’auraient jamais espérée. Crédité désormais d’une autorité quasi absolue, il est devenu un système de valeurs référentielles incontournable.

A l’inverse, la Barbarie dans nos villes fait petite figure. Tout ce qui risque de la désigner ou de la trahir est , par ses soins, contrôlé, oblitéré, détourné, voire « sublimé ». Le Barbare est toujours là , mais il avance masqué et à pas prudents. Sournois, insidieux, rusé, intelligent, il sait se servir de toutes les opportunités pour prendre place dans nos vies et nos consciences. S’il a perdu sa superbe insolente d’antan, il reste néanmoins dangereux et omniprésent, d’autant plus pernicieux qu’il n’est pas immédiatement détectable.

Aujourd’hui, dans nos sociétés, ce n’est plus l’Humanisme, installé solidement dans nos paysages quotidiens qui fait problème. Mais c’est une barbarie d’un type nouveau, insaisissable, qui a infiltré notre culture, la parasite et l’intoxique, au point qu’il n’est pas paradoxal de parler d’une véritable barbarie de la culture moderne.

5-L’ALIENATION DE LA CULTURE OU L’IMPOSTURE BARBARE

L’aliénation de la culture est , en effet, une des formes les plus pernicieuses de la Barbarie moderne.
1-Cette aliénation est d’abord la marque d’une culture médiatisée.

La vulgarisation de la Culture par les médias—-télévision et ordinateur confondus— est dangereuse, car elle peut aboutir à une fausse culture. Au nom du droit déontologique à l’information et de la liberté absolue d’expression, tout peut y être dit et montré, le meilleur comme le pire, et dans des séquences où le pire peut indifféremment côtoyer le meilleur. Le Mal trouve là un véhicule privilégié : la crédibilité de l’image ou des discours informatisés , leur fréquentation quotidienne, voire massive, le divertissement qu’ils procurent, tendent à surprendre un esprit peu averti, déjà enclin par nature à la paresse ! La « Vérité » ainsi servie à domicile n’a plus qu’à être consommée !!!

2-L’Idéologie est aussi une source d’aliénation de la culture moderne, d’autant plus dangereuse qu’elle s’auréole du prestige de la …Culture, justement ! Nous savons quelle responsabilité portent les idéologies dans l’organisation des massacres et des génocides. Et nous ne faisons pas seulement allusion à l’Inquisition ou au Nazisme. C’est que l’idéologie, avec son cortège de certitudes , offre une caution ennoblissante aux pires actions. Qu’y a-t-il de plus reposant que l’idéologie ? Ne plus avoir à penser , ne plus avoir de contradiction interne, savoir où est son devoir, son honneur, vivre selon un système qui donne de la cohérence à ses actes, de la quiétude à son sommeil !!

Associons à l’idéologie, toutes ces métaphysiques, religieuses ou non, qui justifient le Mal et lui donnent rang et légitimité dans l’ordre du monde. Les dangers de telles théories n’ont pas échappé à la perspicacité de Voltaire, qui, dans Candide, en particulier, a dénoncé ces théodicées savantes , stériles et extrêmement nocives.

3-Mais la Culture trouve à s’altérer aussi jusque dans l’extrême avancée de nos connaissances scientifiques et techniques.

Là encore, l’impuissance à contrôler les effets de nos progrès conduit à des dérives qui font injure à l’Humanité. Les exemples ne manquent pas : ainsi, le nucléaire sert la Civilisation et aussi la puissance menaçante des tyrans ; l’exploitation des ressources d’énergie est indispensable à la vie et ,en même temps, génératrice d’une pollution mortifère ; même en médecine, les progrès extraordinaires de la recherche trouvent des dérives ou des prolongements navrants : l’exogénèse et le clonage , la transplantation et les greffes d’organes et leur commercialisation………..

On connaît, d’autre part, les retombées néfastes d’une mondialisation, au demeurant bénéfique en soi.

Certes, l’Humanisme a réagi. Mais il s’avère que la Bioéthique, l’Ecologie et l’altermondialisme ne semblent pas des parades bien efficaces.

4- Enfin le concept même de Culture a été aujourd’hui dénaturé, tout comme a été dévoyé le sens de la Démocratie. En effet, « la « Culture, tend à s’effacer devant « les » Cultures. Nos Démocraties ont développé à l’excès le respect des différences. Mais ce respect, devenu sacrosaint, constitue un véritable « détournement » de la notion même de Culture. La vraie Civilisation, en effet, ne peut et ne doit se faire que dans la reconnaissance de valeurs universelles et par un dépassement de ces particularismes hérités d’une classe, d’une religion, d’une naissance ou d’une histoire, et qui ne sont propres qu’à générer les communautarismes les plus étroits—du moins quand ces cultures se réduisent à elles-mêmes.

Il y a , en même temps, un « détournement » pervers de l’esprit démocratique, car on se réclame de la démocratie pour se donner le droit à la culture de son choix, alors que la vraie Démocratie se définit comme l’accès de tous à la Culture !!!

Ainsi, aujourd’hui, la Culture est malade. Il faut la débarrasser de ses scories , de ses oripeaux et de ses faux-semblants. C’est difficile. Car la grande imposture du Barbare est de se présenter comme un homme de Culture ! Il est raisonneur, séducteur, sait se parer de notre bon sens, de nos émotions et même de nos meilleurs sentiments. Le Barbare se « civilise » !! Il devient respectable. Nous l’entendrons parler de famille, de nation, de liberté, de démocratie ; nous serons près de croire en sa voix enjôleuse qui exaltera les valeurs républicaines.

Mais prenons garde ! « Les bourreaux sont nos frères », s’exclame l’écrivain Michel de Castillo dans un de ses derniers ouvrages. En effet, il n’y a pas de plus grande erreur que de faire de l’angélisme, cad., de s’imaginer que les bourreaux se reconnaissent à des signes distinctifs et qu’ils portent sur leur visage les stigmates de leur infamie !

6 – LES DEFENSES DE L’HUMANISME

De quelles armes notre Humanisme peut-il disposer pour faire échec à une Barbarie aussi protéiforme et qui s’adosse souvent à la respectabilité et à la légitimité pour s’imposer ? Comment l’Humain va-t-il stabiliser ses relations avec l’Inhumain ?

On pourrait imaginer un combat sur trois fronts :

-Sur un plan individuel, il convient que chacun s’éduque à la Vigilance. Ce terme ,inscrit dans le Cabinet de Réflexion, ne retient pas souvent l’attention des futurs Initiés. Et pourtant il est primordial.

Être vigilant, c’est d’abord, résister à la paresse naturelle de l’esprit, qui tend à succomber souvent aux impératifs du corps : les sens, les appétits, les passions, toute l’affectivité en général, nous rendent éminemment réceptifs aux chants dangereux des Sirènes. La grande faute est de ne pas rester « éveillé ». Reconnaissons que la Maçonnerie joue magnifiquement le rôle d’éveilleur des consciences

Etre vigilant, c’est apprendre à nous défier en permanence de notre Nature dite « humaine ». Un simple regard sur l’histoire des hommes interdirait à jamais de croire en une Nature rousseauiste ! La première des sagesses est de reconnaître que la Barbarie peut , à notre insu, se nicher au cœur même de nous-mêmes et y trouver de quoi s’alimenter. C’est pourquoi est si nécessaire ce travail sur soi que la méthode maçonnique nous enseigne à pratiquer régulièrement. Car il convient de refaire souvent l’inventaire de notre conscience afin de vérifier si nos adhésions n’ont pas été trahies, si nos devoirs ne servent pas un individu plutôt que l’Homme , une politique plutôt que le Citoyen, un État plutôt que l’Humanité. Que de lâchetés n’a-t-on pas commises , en effet, au nom du Devoir, de la Patrie ou de Dieu ? Il faut avoir parfois l’audace de désacraliser ce qui nous a été donné à honorer comme sacré. Il y a des serments que l’on doit trahir sans craindre la honte de se parjurer , surtout quand l’enjeu risqué n’est rien moins que la sauvegarde de l’Homme.

C’est pourquoi, être vigilant, c’est refuser de s’installer dans la certitude—comme nous y prépare encore l’exercice de l’éthique maçonnique. Les communautés humaines meurent de leurs certitudes, jamais de l’esprit de doute.

Souvenons-nous , enfin, que les tortionnaires de l’Humanité n’étaient pas tous des êtres incultes. Bon nombre d’entre eux étaient des artistes de talent, des écrivains, des intellectuels. Aussi la Vigilance doit-elle nous inciter à penser la Morale indépendamment de la Culture et du Savoir.

-Le deuxième front de défense est plutôt collectif. Il s’agit de cultiver le souvenir et de le faire avec la solennité d’un rituel, propre à émouvoir les consciences.

Ce retour obligé au passé est d’abord un acte d’humanisme élémentaire de solidarité et de compassion ; c’est aussi une façon de condamner l’oubli—qui est le premier refuge de la mauvaise foi, de la mauvaise conscience et de la honte ; c’est enfin , et peut-être surtout, un rappel à nos responsabilités : nous sommes , en effet, confrontés à l’évidence que la barbarie n’est jamais qu’une affaire d’hommes, exercée par des hommes sur d’autres hommes, leurs semblables, et que rien , si l’on ne s’interpose vigoureusement , obstinément et opportunément, ne peut garantir que notre monde n’en connaisse de nouveau les ravages.

Enfin l’Humanisme –et c’est là le 3°front de combat,– pour être vraiment efficace, doit s’allier le Politique. Ne nous faisons pas d’illusion. Le progrès humain se légifère pour se maintenir et Il faut des lois pour obliger l’homme à se conduire comme un Homme et l’empêcher de régresser. L’histoire de toutes les avancées sociales du XX° siècle nous le montre.

Il faut savoir que cette Déclaration Universelle des Droits de l’Homme n’a pas de puissance par elle-même et qu’il faut une politique adaptée pour faire respecter ces droits et les faire avancer. Sans une structure politique mondiale, sans une coopération effective supra-nationale , ils restent impuissants à faire face au droit du plus fort .

Pour l’instant, cette Déclaration dérange, perturbe, appelle des modifications qui n’apparaissent que de façon isolée et sporadique. Mais l’évolution est en marche ! L’Europe bouge et progresse. Des organismes importants s’instituent qui la dotent d’un pouvoir d’intervention de plus en plus grand.

Ainsi, la Cour Européenne des Droits de l’Homme , créée en 1959, (siégeant à Strasbourg) a pour mission de veiller au respect de la Convention des Droits de ‘Homme et des libertés individuelles.

La Cour Internationale de Justice (1946),siégeant à La Haye, est chargée de régler les différends entre États ,tandis que la Cour Pénale Internationale (1998) a pour objectif de promouvoir le Droit International et de juger les individus ayant commis les crimes les plus graves (génocides, crimes de guerre, crimes contre l’humanité).

Malheureusement, toutes ces juridictions se heurtent dans leur application , à des difficultés importantes d’ordre procédural ou politique qui les rendent trop souvent inefficaces . Reconnaissons aussi que ces barrages de résistance juridique élevés pour contenir ou réprimer les débordements barbares dans le monde, se trouvent soumis , bien souvent, à d’énormes pressions culturelles, économiques et idéologiques qui neutralisent leurs effets.

Pourtant , il convient de se féliciter de ces avancées de la Loi et d’espérer , malgré tout, qu’un jour le Droit triomphera définitivement du Chaos.

En attendant, c’est sur la scène mondiale et aux côtés du Politique, que l’Humanisme devra mener ses ultimes combats contre une Barbarie qu’il faut bien reconnaître endémique à l’humanité.

Là encore, la Franc-Maçonnerie, dont l’objectif le plus immédiat est d’aider l’homme à advenir à son humanité,a, par sa combativité et son universalisme, un rôle primordial à jouer.

le rapporteur W. D

2 réponses sur “Comment l’Humanisme peut-il combattre la barbarie ?”

  1. L’Humanisme fait face aujourd’hui à une idéologie néfaste qui se répand telle une pandémie. Sous mes yeux d’éveillés que je dois à l’éducation classique de mes parents qui m’a permis de le constater au coeur de la vieille Europe.

    Ma première réaction fut émotive et hostile au moment de cette découverte, après l’avoir canalysé, mon esprit m’a poussé contre mon gré à trouver une solution face à ce mal qui se propage.

    Mon raisonement a débuté sous forme de questionnement :

    1) Si un élément vient à me nuire volontairement et de manière prémédité et dans l’immédiat. Quelles solutions s’offrent à moi ?

    A) Me laisser disparaître pour garder intact mon Humanisme ?

    Et si oui, alors d’un autre aspect, je me rends coupable de cette barbarie car en âme et conscience, laisser un esprit éveillé disparaître au profit du barbarisme qui est nuisible à l’Humanisme est en soi un acte irréfléchi et barbare.

    Donc, l’Humanisme n’est pas appropriable de ce fait, puisque le citoyen est le véhicule de cette conscience et donc le citoyen doit être défendu pour permettre à l’Humanisme de prospérer et d’évoluer telles les spores d’une rose unique se propageant à travers le temps et l’espace.

    Ce qu’il signifie que l’Humanisme est une conscience vivante que l’on se doit de défendre car elle promeut la prochaine ère d’évolution qui pourra permettre d’amener la paix.

    En d’autres termes, si l’Humanisme n’est pas une chose mais que le citoyen oui,
    et que l’Humanisme est le trésor qui permet à cette chose et à toutes choses d’exister en paix,
    alors le simple fait de le protéger est en soi de l’Humanisme.

    B) Dois-je déduire que mettre fin à la vie d’un barbare pour protéger l’Humanisme est en soi de l’Humanisme ?

    Tout d’abord est-ce que l’on peut considérer une forme de vie nuisible à l’Humanisme comme étant humain ?

    C) Ou devons-nous l’arrêter pour tenter de l’éveiller à la conscience de l’Humanisme ?

    Alors prenons un exemple :

    Un humain avec un bâton face à un serpent venimeux qui le pourchasse pour mettre un terme à sa vie.

    C’est une forme de vie ou une chose qui a décidée à ma place et qui m’a prit le choix sans possibilité de l’arrêter car il est impossible de dialoguer avec ce dernier et il ne me reste plus que deux possibilités, fuir ou nuire.

    Vu que fuir éternellement m’est impossible et que cela reste un risque, alors il ne me reste plus que nuire.

    Aucunes autres solutions à ce stade d’évolution car il faut l’admettre, la vie a prit une forme limitée en action et en possibilité donc nous n’avons pas le choix de défendre l’Humanisme en recourant à l’action de nuire.

    Le mal prend toujours racine là où la lumière n’est pas.

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